Efficacité et motivation

Le Lean Management dans la gestion de projet : à quoi sert-il et comment le mettre en œuvre efficacement ?

Un projet est réussi lorsque vous minimisez les efforts et maximisez la valeur. La philosophie du Lean Management, issue de l’expérience de Toyota, est une stratégie précise qui permet de concrétiser cette pensée. Découvrez comment appliquer la gestion allégée étape par étape pour accroître l’efficacité de vos projets.

Dans cet article, vous apprendrez : Ce qu’est la gestion allégée et l’accent mis sur les projets. Comment la méthode Lean élimine les sept types de déchets. Les avantages d’un système « Pull » dans les projets. Étapes de la mise en œuvre efficace de la gestion allégée. Importance de l’amélioration continue (Kaizen). Pièges courants lors de l’adoption de la méthode Lean dans les équipes. Comment la méthode Lean améliore l’efficacité, la qualité et l’utilisation des ressources.

Qu'est-ce qu'un LEAN ?

La gestion allégée découle directement du système de production Toyota (TPS), dont le créateur était Taiichi Ohno. Cette philosophie repose sur un principe simple mais révolutionnaire : l’élimination des déchets (Muda, Mura, Muri), l’amélioration continue (Kaizen) et la maximisation de la valeur pour le client. Bien que la philosophie Lean soit née pour répondre à la question de savoir comment gérer la production dans une entreprise, ses principes sont aujourd’hui mis en œuvre avec succès à l’échelle mondiale dans divers domaines d’activité, bien au-delà de la production proprement dite.

Comment la gestion allégée améliore-t-elle l'efficacité des projets ?

La gestion allégée est une approche qui a une mission dans les projets : rationaliser le travail et donner au client le plus de valeur possible. Comment cela fonctionne-t-il dans la pratique ? L’amélioration de l’efficacité commence par l’identification et l’élimination de sept types de déchets qui gaspillent les ressources (temps, argent, énergie de l’équipe). La suppression de ces activités inutiles apporte des avantages tangibles : une réalisation plus rapide des tâches, une meilleure qualité des produits ou des services et une utilisation optimale des ressources. L’obtention de tels résultats est le fruit direct de les bonnes pratiques de gestion de projet.

Le gaspillage est donc tout ce qui consomme des ressources mais n’augmente pas la valeur finale pour le client :

• Surproduction : il s’agit de produire quelque chose trop tôt ou en trop grande quantité. Cela peut se traduire, par exemple, par la création de fonctionnalités ou de rapports non approuvés qui nécessiteront presque immédiatement des modifications.
• Attente : comprend tous les temps d’arrêt pendant lesquels l’équipe reste inactive. En pratique, il s’agit du temps perdu à attendre l’approbation d’un document, l’accès à un outil ou le retour d’information d’un client, autant d’éléments qui génèrent des coûts inutiles.
• Transport : désigne le transfert inutile d’informations ou de documents. Par exemple, lorsqu’un document doit passer par un trop grand nombre d’étapes et de personnes avant d’arriver à destination.
• Surtraitement : il s’agit de l’exécution d’un travail trop approfondi ou trop complexe par rapport aux exigences réelles du client.
• Inventaire : il s’agit de l’accumulation de travaux en cours (TEC) excédentaires. Ce gaspillage se traduit par l’accumulation d’un trop grand nombre de tâches commencées mais inachevées ou par la production d’une documentation qui perd rapidement de sa valeur.
• Mouvement : se réfère aux efforts inutiles, à la fois physiques et mentaux. Il s’agit notamment de perdre du temps à chercher des dossiers, de participer à des réunions inefficaces et de devoir constamment passer d’une tâche à l’autre(multitâche).
• Défauts : il s’agit d’erreurs et de fautes qui nécessitent absolument un travail correctif ultérieur. Les erreurs dans le code ou la mauvaise compréhension des exigences du client augmentent les délais et réduisent la qualité.

Le système "pull" dans la gestion de projet - travailler à la demande

Dans le système « pull », une tâche n’est « tirée » par l’équipe pour être exécutée que lorsque cette équipe est réellement prête et dispose d’une capacité libre. Ce système diffère du modèle traditionnel « Push », dans lequel le travail est « poussé » vers l’avant sans tenir compte de l’état de préparation du destinataire. Le modèle « Push » conduit souvent à des arriérés de tâches et à des surcharges. Le principal avantage de l’approche Pull est qu’elle permet d’éviter la surproduction. Elle permet d’éviter que certaines choses soient faites « à l’avance » (par exemple, la documentation ou les fonctionnalités) avant que le client n’en ait besoin. Un tel excès crée des stocks inutiles (WIP), qui deviennent rapidement obsolètes et génèrent des corrections coûteuses.

La mise en œuvre du système pull améliore considérablement la prévisibilité et le flux de travail. La raison en est la suivante :

• Le système empêche l’accumulation des travaux en cours (WIP), de sorte que les différentes étapes du processus ne sont pas submergées par des tâches excédentaires.
• Lorsque le travail s’arrête dans la chaîne de valeur, on voit immédiatement quelle étape n’est pas « tirée ». Ce point devient un goulot d’étranglement visible, ce qui permet d’intervenir rapidement et d’améliorer le processus.
• Les équipes peuvent se concentrer sur moins de tâches à la fois. Cette concentration accrue réduit les erreurs et contribue de manière significative à un résultat final de meilleure qualité.

Pour que le système Pull fonctionne de manière efficace, il est nécessaire d’utiliser des outils qui permettent de visualiser le flux de travail et d’en contrôler le volume. Deux mécanismes fonctionnent bien à cet égard : Les tableaux Kanban et les limites d’encours. Les premiers sont utilisés pour visualiser toutes les tâches du projet et leur statut actuel dans le processus (par exemple, « À faire », « En cours », « Terminé »). C’est cette visualisation qui permet à l’équipe de « retirer » des tâches de l’étape précédente dès que de l’espace se libère dans la colonne sur laquelle elle travaille actuellement. Les limites de WIP (Work In Progress), quant à elles, sont des limites maximales fixes sur le nombre de tâches qui peuvent se trouver à un stade donné du processus à n’importe quel moment. Ces limites empêchent les employés de « pousser » les tâches vers les étapes suivantes. Cela permet d’appliquer un mécanisme de « traction », qui contribue efficacement à éviter la surproduction.

Comment mettre en œuvre efficacement le Lean Management au sein d'une équipe de projet ?

La mise en œuvre de la gestion allégée au sein d’une équipe de projet est un processus qui nécessite un engagement et une transformation culturelle axée sur une exécution plus rapide, une meilleure qualité et une utilisation optimale des ressources. Cette évolution va au-delà d’un changement ponctuel, en établissant une gestion de projet efficace et moderne qui utilise les principes de la gestion allégée. techniques de gestion de projets strategiques.

La mise en œuvre efficace de la gestion allégée au sein d’une équipe de projet peut être divisée en quatre étapes :

1. Tout d’abord, vous devez uniformiser les connaissances. Assurez-vous que l’ensemble de l’équipe comprend le rôle de la gestion allégée, c’est-à-dire comment éliminer les gaspillages et ce qui constitue réellement une valeur pour le client.
2. Ensuite, examinez attentivement la façon dont le travail progresse. Cartographiez visuellement le flux de travail Lean actuel. Cela vous permettra de localiser et d’identifier rapidement les sept types de gaspillage dans les projets.
3. Cette étape est une transition vers un modèle de travail « à la demande » (système de traction). Cela signifie que le travail n’est « tiré » que lorsqu’il y a de la place, ce qui permet d’éviter les surcharges.
4. Enfin, vous devez introduire l’amélioration continue, ou Kaizen. En mesurant régulièrement les résultats, en recueillant des informations en retour et en organisant des sessions de révision courtes mais fréquentes, vous pourrez identifier et mettre en œuvre de petites améliorations qui feront une énorme différence à long terme.

Lors de l’introduction du concept de gestion allégée, les équipes rencontrent souvent des pièges qui peuvent saper même les efforts les mieux planifiés. Le plus dangereux d’entre eux est une erreur culturelle : ignorer les gens. La gestion allégée ne doit pas être considérée uniquement comme un ensemble d’outils, mais plutôt comme un moyen de changer la culture du travail, de promouvoir le respect des employés et l’amélioration continue. Une autre erreur courante consiste à copier aveuglément les exemples de Lean Management d’autres entreprises. Il est au contraire nécessaire de comprendre les principes de la gestion allégée et de les adapter aux spécificités uniques d’un projet donné. Le Lean Management est un processus de petites améliorations continues (Kaizen) qui sont introduites par étapes. La dernière erreur critique est de ne pas se concentrer sur le flux, la priorité étant d’optimiser le flux de travail tout au long du processus, plutôt que de maximiser l’utilisation des membres individuels de l’équipe.

Résumé : La gestion allégée comme fondement d'une exécution efficace et moderne des projets

La gestion allégée favorise l’efficacité opérationnelle, permettant une mise en œuvre plus rapide, une meilleure qualité et une utilisation optimale des ressources. C’est la base d’une gestion de projet réussie. Pour une application pratique des principes Lean, un outil dédié est essentiel. FlexiProject répond à ce besoin, en permettant une mise en œuvre transparente de la gestion de projet. gérer les projets de production à l’aide de FlexiProject et d’assurer une gestion efficace des ressources du projet avec FlexiProject qui s’aligne sur tous les objectifs Lean.